
Jean Sévillia est né le 14 septembre 1952 à Paris. Il est marié, père de six enfants, et à ce jour vingt fois grand-père.
Il est le fils, côté paternel, d’un Français juif, combattant de 1940 et prisonnier de guerre en Autriche jusqu’en 1945, et d’une mère dont le nom de famille, Le Guillou de Penanros, figure à l’Armorial de Bretagne. Baptisé à sa naissance, Jean Sévillia a reçu une éducation catholique et a été marqué par les valeurs du scoutisme.
Journaliste
Après avoir obtenu une maîtrise de lettres à l’université Paris-IV et accompli son service militaire, Jean Sévillia choisit la voie du journalisme.
En 1978, il fait ses débuts à la Presse française (journal disparu). En 1981, il entre au Figaro Magazine, dont il deviendra rédacteur en chef adjoint en 1994. Depuis 2016, il n’appartient plus aux collaborateurs permanents de ce magazine, où il conserve cependant une chronique hebdomadaire consacrée aux livres d’histoire et auquel il collabore pour de grands dossiers historiques ou religieux. Depuis 2012, il est membre du conseil scientifique du Figaro Histoire. Il intervient aussi sur la chaîne de télévision Figaro TV.
D’autres médias audiovisuels ou titres de presse écrite sollicitent l’expertise de Jean Sévillia : CNews, Europe 1, RCF, Radio Courtoisie, Le JDD, Valeurs actuelles, L’Homme nouveau, Politique Magazine.
Il y a trente ans, Jean Sévillia a été en parallèle, sous le nom de plume de Jean de Penanros, cofondateur et directeur de la rédaction de Vu de France, bimensuel conservateur qui parut de 1992 à 1994.
Vu de France — Encyclopédie Wikimonde Plus
Écrivain
Le premier livre de Jean Sévillia, Le Chouan du Tyrol, est publié en 1991. Après cet ouvrage, il touche un vaste public par trois best-sellers successifs : Zita impératrice courage en 1997 (70 000 exemplaires vendus), Le Terrorisme intellectuel en 2000 (50 000 exemplaires), Historiquement correct en 2003 (130 000 exemplaires). Les livres qui suivent confirment l’enracinement et la fidélité de ses lecteurs : Quand les catholiques étaient hors la loi (2005), Moralement correct(2007), Le Dernier empereur, Charles d’Autriche (2009). Ces sept titres, parus aux éditions Perrin, ont connu une édition de poche dans la collection Tempus.
Historiquement incorrect, paru en 2011 chez Fayard, a été édité en 2013 dans la collection Le Livre de Poche. Son Histoire passionnée de la France, publiée en 2013 chez Perrin, a également connu un grand succès, prolongé par une édition de poche chez Pocket en 2015. La France catholique, paru chez Michel Lafon en 2015, est son premier album illustré. Ecrits historiques de combat, publié chez Perrin en 2016, réunit en un volume Historiquement correct, Moralement correct et le Terrorisme intellectuel, avec une préface inédite et une bibliographie actualisée.
En 2018, son livre Les Vérités cachées de la guerre d’Algérie, paru chez Fayard, est un succès de librairie. En 2020, son Histoire inédite de la France en 100 cartes remporte un nouveau succès. En 2023, Cette Autriche qui a dit non à Hitler est la première étude complète en langue française sur l’histoire de la résistance au nazisme en Autriche. En 2025, les Habits neufs du terrorisme intellectuel est une version actualisée et enrichie de huit nouveaux chapitres du Terrorisme intellectuel.
Jean Sévillia a été traduit en allemand, en hongrois, en tchèque, en roumain, en espagnol et en portugais.
Il a collaboré à des livres collectifs : Paroles de croyants (Via Romana, 2007), Le Livre noir de la Révolution française (Cerf, 2008), Liquider Mai 68 ? (Presses de la Renaissance, 2008), Les grands duels qui ont fait la France (Perrin, 2014), Les Derniers jours des reines, codirigé avec Jean-Christophe Buisson (Perrin, 2015). En août 2019 paraît L’Eglise en procès, la réponse des historiens (Tallandier / Le Figaro), livre collectif que Jean Sévillia a dirigé et auquel ont contribué, outre lui, quatorze historiens. En 2021 est publié Le Dernier carré. Combattants de l’honneur et soldats perdus de l’Antiquité à nos jours, ouvrage codirigé avec Jean-Christophe Buisson, et en 2025 Les Guerres civiles, de la Renaissance à nos jours, également codirigé avec Jean-Christophe Buisson, deux ouvrages parus chez Perrin..
Jean Sévillia a validé la bande dessinée consacrée au dernier empereur d’Autriche : Charles Ier, l’Empereur de la paix, texte de Marc Bourgne, dessins de Marcel Uderzo, Fleurus BD Land, 2007. Il a également validé et préfacé la bande dessinée consacrée à la dernière souveraine de l’Autriche-Hongrie : Zita, courage et foi d’une impératrice, de Gaëtan Evrard, Editions du Triomphe, 2018.
Conférencier
Après la parution de chacun de ses livres, Jean Sévillia s’attache à rencontrer ses lecteurs par des tournées de conférences. Depuis 2000, il a ainsi prononcé près de 400 conférences publiques en région parisienne, en province, outre-mer et à l’étranger.
Critique littéraire
Jean Sévillia est membre du Prix Hugues Capet. Il a été membre fondateur du Prix du Livre incorrect et a présidé le Prix des Impertinents.
Pour la mémoire de l’impératrice Zita
Depuis 2009, Jean Sévillia est président de l’Association pour la Béatification de l’Impératrice Zita. Ouvert en 2008, le procès de béatification de la dernière impératrice d’Autriche et reine de Hongrie – épouse de l’empereur Charles Ier, béatifié par Jean-Paul II en 2004 – se déroule dans le diocèse du Mans où se trouve l’abbaye de Solesmes, qui était le centre spirituel de la souveraine.
Association pour la Béatification de l’impératrice Zita, Abbaye Saint-Pierre, 1 place Dom Guéranger, F – 72300 Solesmes.
http://associationimperatricezita.com/accueil/
Ami de l’Autriche
Jean Sévillia entretient un lien affectif particulier avec l’Autriche, pays où, à titre personnel ou professionnel, il a effectué près de 80 séjours. Outre de nombreux reportages publiés dans le Figaro Magazine, quatre de ses livres ont trait à l’histoire autrichienne.
Jean Sévillia est titulaire du Grand Ordre de l’Aigle du Tyrol (Grosser Tiroler Adler-Orden), qui lui a été décerné à Innsbruck, en 1991, par le gouverneur du Tyrol, et de l’Insigne d’Honneur de la République d’Autriche (Silbernes Ehrenzeichen für Verdienste um die Republik Österreich), qui lui a été remis, en 1997, par l’ambassadeur d’Autriche à Paris.
Décorations et récompenses
- Grand Ordre de l’Aigle du Tyrol (Innsbruck) en 1991
- Insigne d’honneur de la République d’Autriche en 1997
- Prix Hugues-Capet en 1997 pour Zita, impératrice courage
- Prix Maurice-Baumont en 1997 pour Zita, impératrice courage
- Prix Louis-Marin de l’Académie des sciences morales et politiques en 2000 pour Le terrorisme intellectuel
- Prix Saint-Louis de l’Association de la presse catholique et monarchique en 2000 pour Le Terrorisme intellectuel
- Prix Marcel-Thiébaut de la Société des gens de lettres en 2003 pour Historiquement correct
- Grand Prix catholique de littérature en 2003 pour Historiquement correct
- Grand Prix de la biographie de la Ville d’Hossegor en 2010 pour Le Dernier empereur, Charles d’Autriche
- Prix du Guesclin en 2018 pour Les vérités cachées de la guerre d’Algérie
- Prix Agrippa d’Aubigné en 2025 pour Les Habits neufs du terrorisme intellectuel
- Grand Prix du Livre d’Histoire (Nantes) en 2025 pour Cette Autriche qui a dit non à Hitler
Biographie officielle
Jean Sévillia possède sa notice biographique dans le Who’s Who.