Historiquement incorrect

Historiquement incorrect

Présentation de l’éditeur

En France, plus que jamais, le passé s’invite dans le débat d’idées, mais sur le mode polémique.

Qu’il s’agisse de définir l’identité nationale ou de s’interroger sur la place de la religion dans l’espace public, que la controverse porte sur l’héritage de l’Occupation ou sur les séquelles de la décolonisation, qu’il soit question de la réforme des programmes d’histoire à l’école ou de la création d’une Maison de l’histoire de France, tout est matière à division. Mais la discussion est biaisée au départ, car les préjugés idéologiques, les tabous du moment et les intérêts partisans interfèrent dans le débat.

En dix chapitres, en voici autant de grands exemples. Quelle a été vraiment la part des Arabes dans la transmission du savoir antique au Moyen Âge ? L’Église a-t-elle fait obstacle à la science ? À qui a profité la colonisation ? La Première et la Deuxième Guerre mondiale ont-elles été menées au nom des droits de l’homme ? Quel rôle l’immigration a-telle joué dans la construction de la France ? Quelle est la place de l’islam dans notre histoire nationale ?

Avec la même liberté de ton et la sûreté d’information qui avaient contribué à l’exceptionnel succès éditorial d’Historiquement correct, dont ce nouveau livre constitue le prolongement, Jean Sévillia sort ici des chemins balisés par le politiquement correct.

Editions

  • Fayard, 2011.
  • Le Livre de Poche, 2013.

L’histoire du livre racontée par l’auteur

A venir

15 réponses

  1. Sur ce que l’Occident médiéval doit ou non aux Arabes, sur Galilée, l’Eglise et la science, sur le sentiment de culpabilité qu’entretient l’Europe vis-à-vis de l’aventure coloniale, sur notre perception contemporaine de la Première ou de la Seconde Guerre mondiale, sur l’immigration, Sévillia bouscule les idées reçues, balaye les clichés et restaure la vérité historique, chiffres et témoignages à l’appui, en se basant sur les meilleures sources et les travaux de recherche les plus récents. Un livre-événement.

    Jean-Christophe Buisson
    Le Figaro Magazine, 15 octobre 2011

  2. Dans Historiquement incorrect, Jean Sévillia poursuit le travail de déconstruction de l’idéologie ambiante entrepris avec Historiquement correct et réussit une remarquable synthèse. L’homme ne fait pas mystère de ses idées : il est catholique et se situe dans le camp conservateur. Mais on serait malvenu de récuser son livre, inattaquable sur le plan de la rigueur. (…) Ce livre est un pavé dans la mare du droit-de-l’hommisme contemporain qui instrumentalise l’ignorance à des fins partisanes.

    Paul-François Paoli
    Le Figaro littéraire, 3 novembre 2011

  3. Dans son nouvel essai – dix brillants chapitres sur les polémiques historiques actuelles – Jean Sévillia s’écarte avec lucidité de la vision enchantée d’un Islam dont les apports auraient été fondamentaux pour notre civilisation au Moyen Age. Il ne nie pas la part prise par les Arabes mais il réclame que l’on s’en tienne aux faits en remettant ceux-ci dans leur contexte historique.

    Gérard Bardy
    Valeurs actuelles, 3 novembre 2011

  4. Essai critique et livre d’histoire, Historiquement incorrect tord le cou à l’idéologie sur des sujrets sensibles, ceux qui entrent en résonance avec l’actualité, en s’appuyant sur les travaux les plus récents des historiens. En dix chapitres solidement étayés par d’innombrables sources, l’auteur remet à l’heure les pendules du passé avec une liberté de ton jubilatoire. Plus qu’une pierre dans un débat, Historiquement incorrect est un ouvrage fondamental pour la connaissance de soi à travers celle des autrres. Qui étaient, en vérité, ceux qui nous ont précédés en nous faisant ce que nous sommes, collectivement ? Telle est la quête aux multiples pistes à laquelle nous invite aujourd’hui Jean Sévillia.

    Benoît Gousseau
    Politique Magazine, novembre 2011

  5. L’Histoire et ses mensonges, avec les réflexes conditionnés que cela engendre, a inspiré à Jean Sévillia Historiquement correct, un ouvrage à succès dont il offre aujourd’hui, avec Historiquement incorrect, moins une suite qu’un approfondissement en abordant, disons-le, des questions qui fâchent, ou du moins sensibles : « le Jésus de l’Histoire et le Christ de la foi », la colonisation et la culpabilité, le Vatican contre Hitler, chrétiens et juifs, la France et l’islam… Pour parler de ces sujets piégés, prêts à exploser au moindre écart, il fallait du courage, mais aussi du discernement. Celui qu’apporte la maturité.

    Jean-Marc Bastière
    Famille chrétienne, 5 novembre 2011

  6. Jean Sévillia croit à l’histoire ; on peut considérer ce livre, Historiquement incorrect, comme une manifestation bienvenue de cette confiance profonde. Pour lui, là où règne l’autocensure et là où le bien-pensant ne se croit pas autorisé à pénétrer, l’historien doit entrer. Il lui suffit de faire état des faits pour que son droit soit établi, même si c’est contre l’opinion dominante. (…) A lire chacune des dix monographies qui composent cet ouvrage, vous vous trouvez transportés, en quelques pages, non pas au fond d’un passé poussiéreux, mais au coeur des problèmes qui construisent notre culture aujourd’hui.

    Joël Prieur
    Minute, 9 novembre 2011

  7. Difficile de ne pas être mis en appétit par un livre qui débute en affirmant que la manipulation de l’histoire « a pris un tour aigu et particulier au cours des dernières décennies ». C’est au moyen de dix chapitres que Jean Sévillia entreprend de nous convaincre de son incorrection. Mais à trop vouloir démontrer de manière unilatérale, on hérite des travers de ceux d’en face.

    André Masse-Stamberger
    Le Quotidien du Médecin, 15 novembre 2011

  8. Dans son nouveau livre, Historiquement incorrect, le journaliste Jean Sévillia décèle trois symptômes de la déformation de l’Histoire : l’anachronisme jugeant le passé selon les critères d’aujourd’hui en oubliant l’évolution des mentalités, le manichéisme opposant un « bien » officiel à un « mal » caricaturé, et l’esprit réducteur qui déforme la réalité.

    Denis Lensel
    France catholique, 18 novembre 2011

  9. Mauvais esprit. Après Historiquement correct (Perrin), qui épinglait les politiques apprentis sorciers, Jean Sévillia entend rétablir, avec Historiquement incorrect (Fayard), certaines vérités – sur Jésus, les colonies, l’Eglise, les guerres, l’immigration, l’islam – à l’aune de ses lectures, nombreuses, et de ses convictions, affirmées.

    François-Guillaume Lorrain
    Le Point, 24 novembre 2011

  10. Heureusement que, livre après livre et de mieux en mieux, Jean Sévillia fait du Jean Sévillia. Mieux que d’autres, il a compris l’importance que tient l’histoire dans les débats contemporains.

    Roland Hureaux
    libertepolitique.com, 25 novembre 2011

  11. On aurait tort de voir en Historiquement incorrect un livre « contre ». Dans ces pages érudites, c’est d’abord un grand « pour » qui transpire. Pour une discipline libérée des modes du moment ; pour un héritage à revisiter sans cesse ; pour la complexité des événements et des destinées humaines. Tandis qu’un manichéisme de plus en plus arrogant gouverne à coup de sentences définitives, il est rassurant d’entendre une voix nous inviter à chérir les nuances et le sens de l’humilité.

    LoIc Lorent
    Le Spectacle du Monde, décembre 2011

  12. Une lucidité qui n’exclut pas l’espérance d’un relèvement de la France. La lecture de ce livre au ton juste s’impose et fait du bien.

    Annie Laurent
    La Nef, décembre 2011

  13. Journaliste et historien lui aussi, Jacques Bainville répétait sans cesse qu’il fallait en revenir aux faits. A sa manière, Jean Sévillia s’inscrit dans cette exigence en répétant qu’il ne convient pas d’aborder l’histoire avec les clichés du moment. Tant que l’on n’en gomme pas la complexité – signe profond d’humanité – le passé n’est pas une lettre morte et peut éclairer précieusement le présent. Au-delà de telle ou telle conclusion de son livre, c’est la leçon, me semble-t-il, de Jean Sévillia qui apparaît ainsi plus que jamais comme un Bainville chrétien.

    Philippe Maxence
    L’Homme nouveau, 3 décembre 2011

  14. Sans adopter toujours son point de vue, force est de reconnaître à Jean Sévillia une érudition impressionnante. Ses bêtes noires ? Elles sont nombreuses : l’anachronisme, le parti-pris, le moralisme à trois centimes d’euro, la mauvaise foi, l’indignation à sens unique, les lectures réductrices. Tout ce qui passe, en bref, les événements historiques à la moulinette des préjugés d’aujourd’hui pour la transformer en bouillie.

    Rémi Kauffer
    Luxemburger Wort, 7 décembre 2011

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